
Dans
un monde comme le nôtre, imprégnée de cette bêtise
autosatisfaite, l’irrévérence grossière pourrait presque être
vue comme une réaction brutale du bon goût, une façon de vomir un
aliment avarié. Eh oui ! Il faut se méfier de ceux qui avalent
avec plaisir le plat pourri de notre époque. Chez eux, ce n’est
pas le vocabulaire qui est grossier, mais l’estomac, l’esprit, la
personnalité. On pourrait donc concevoir que l’on puisse être
grossier par courtoisie, par respect à l’égard de ce qui se
trouve à l’inverse de la fatuité.
Bien
entendu, tout individu grossier et irrévérencieux n’est pas un
esthète désabusé, loin de là.
Même si on n'est pas toujours d'accord avec ce que dit Jean-Jacques Péroni, on est cependant
souvent réjoui de voir à l’oeuvre son esprit français râleur et
corrosif, dépourvu d’affectation, de vanité, et de prétention,
qui semblent être les seules formes de grossièretés qu’il n’aime
pas, ce qui est une attitude morale finalement, et bien la seule qui
devrait être considérée comme digne de respect.
3 coups de sang :
Silvio Berlusconi, Putain de mois de mai, Les festivals.
2 coups de sang :
Ouf ! On a perdu, Réinventons les classiques de la littérature.
Les statistiques.
Les statistiques.
Souvenirs, anecdotes, opinion, histoires drôles.
1 commentaire:
super
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