Plus la situation des
français s’aggrave, plus on cherche à effacer ce qui les
caractérise, et plus ils semblent devenir réactionnaires.
Le nombre très important
de gens ayant manifesté contre le « mariage pour tous »
le montre.
Le problème, si j’ose
dire, n’est pas tant le mariage des homosexuels que ce qui
l’accompagne, et notamment la théorie du genre, pensée pour nier
les différences naturelles entre les hommes et les femmes ;
théorie s’inscrivant dans la liste des bouleversements sociétaux
de ces dernières décennies destinés à tout subvertir, à plonger
dans le brouillard les repères fondamentaux, à jeter la confusion
dans les esprits, à paralyser le bon sens, le tout appuyé par une
campagne de culpabilisation permanente. Ainsi aliénés, les
individus sont censés être empêchés de réagir et s’opposer à
l’instauration d’un totalitarisme financier mondial.
Si le déroulement de ce
plan rencontre de sérieux succès, paradoxalement, il se heurte à
une opposition de plus en plus importante.
Dans les années 90, la
majorité des français semblaient pouvoir tout accepter.
Au début des années
2000, et surtout en 2002, avec l’accession au second tour de
l’élection présidentielle de Jean-Marie Le Pen, le mécontentement
s’est fait plus nettement sentir.
Dans les années 2000,
les sites et blogues réactionnaires se sont multipliés et ont reçu
de plus en plus de commentaires approbateurs. Ce furent ensuite les
sites des grands médias qui reçurent de nombreux commentaires
critiquant l’idéologie bien-pensante défendue par lesdits médias.
On
constate donc une progressive libération de la parole réactionnaire.
Une parole réactionnaire, soulignons-le, de plus en plus portée par
des jeunes.
Aujourd’hui,
avec le très grand nombre de manifestants s’étant opposés au
« mariage pour tous », un nouveau palier a été franchi.
Même les accusations de fascisme, de nazisme, et d’homophobie,
destinées à briser le mouvement, n’ont eu aucun effet.
On
remarque d’ailleurs que pour un nombre croissant de gens, c’est
l’idéologie de gauche qui est "fasciste"
et tyrannique.
Cela
dit, l’acharnement de Frigide Barjot à vouloir que le mouvement
qu’elle représente soit considéré comme dépourvu de la moindre
parcelle de violence ou de franche colère, montre que la
culpabilisation fonctionne encore. Au point même que l’on se
demande si il n’aurait pas été refusé à Jésus lui-même de
participer aux « manifs pour tous », au motif qu’il
avait chassé les marchands du temple à coups de fouet. Trop violent
Jésus ! Il
risquerait de donner
une mauvaise image.
Quant à François
Hollande, il pense que les français aujourd’hui en colère
finiront par se calmer, habitué qu’il est de les avoir vu si
souvent rentrer dans le rang. Il n’a peut-être pas tort. Mais le
mécontentement dépasse cette histoire de « mariage pour
tous ». De plus en plus de français comprennent que François
Hollande et son gouvernement ne sont pas là pour les défendre, mais
pour aider à mettre en place ce totalitarisme financier mondial dont
j’ai parlé.
De plus en plus de
français voient qu’on leur ment, qu’on les méprise, et qu’on
les mène au désastre, tant sur le plan économique que sur le plan
sociétal. La colère peut donc passer, ou ne pas passer, voire
grossir.
Laurent Gané
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