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dimanche 28 octobre 2012

Les carnets de Maxime Sentence

J’aime bien la compagnie des gens de gauche
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J’aime bien la compagnie des gens de gauche. Leur conversation est reposante. “Ça ne vole pas très haut” comme on dit. Facile de les suivre dans leur raisonnement, et même de les y devancer. On se laisse glisser dans un monde de références toutes faites, de repères tout tracés ; on y a ses bons, ses méchants, tout ce qu’il faut pour penser sans réfléchir. On sait que l’on n’ira pas très haut, ni très loin ; on sait aussi que l’on ne creusera pas très profond. Ainsi, pas de risque de "mal de l’espace" ou de "mal du pays", pas "d’ivresse des profondeurs" ! On peut penser à autre chose pendant qu’on “échange” avec des gens de gauche.

5 commentaires:

Administrateur a dit…

(Note de l'administrateur : Les textes de Maxime Sentence ayant été réédités sur le site, il y a quelques jours, sous une autre forme, les commentaires concernant le texte présent, publiés en 2012 et début 2013, ont été reproduits ci-dessous.)

Anonyme a dit…

(Commentaire du 1er novembre 2012, à 15h56)

Consternant...

Anonyme a dit…

(Commentaire du 8 janvier 2013, à 16h34)

Dans notre société ou c’est l’intelligence qui semble dominer l’appareil de l’état (si si, même quelqu’un comme notre président actuel, qu’on l’aime ou que ne l’aime pas, a fais preuve d’une grande intelligence dans la gestion de sa carrière), dans cette société donc, si les gens de gauche sont reposant de part le manque de profondeur de leurs conversations, alors, tu dois aimer les conversations avec les gens de droite, qui part opposition doivent avoir une analyse beaucoup plus poussée des sujets de tes conversations.
Mais, en poussant cette analyse jusqu’à l’extrême, oui, celle de droite, si tu parle à un électeur du FN, tu dois jouir à chaque mot…

Anne Onimossi a dit…

(Commentaire du 9 janvier 2013, à 16h42)

En suivant votre logique, Anonyme numéro 2, je vous souhaite de ne pas appartenir à l'autre extrême, la gentille.

Anonyme a dit…

(Commentaire du 20 janvier 2013, à 00h37)

Votre message, Anonyme n°2, est parfait. Le texte de Maxime Sentence que vous critiquez ne pouvait pas recevoir un meilleur soutien. Vous illustrez à merveille ce qu’il dit, vous montrez à quel point il a raison. Alors que vous souhaiteriez effacer ses propos en le discréditant, vos mots semblent vouloir graver les siens dans le marbre. Vous ressemblez à une personne à qui une autre reprocherait de souvent crier lorsqu’on la contrarie, et qui répondrait, en hurlant : « C’est faux ! Je ne crie pas lorsqu’on me contrarie ! »
Comment vous dire ? Vos critiques, ce n’est pas Maxime Sentence qu’elles désignent, c’est vous, mais vous ne pouvez pas le comprendre, sinon, vous n’auriez pas écrit ce que vous avez écrit.