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vendredi 16 novembre 2012

Les carnets de Maxime Sentence

Un jour il nous faudra parler à nos enfants...
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Un jour il nous faudra parler à nos enfants, à leurs enfants, d’un temps mythologique, pourtant pas si lointain, où la France comptait plus de bénévoles que de miséreux, plus d’ouvriers que de fonctionnaires, plus d’électeurs que d’élus, plus de paysans que de pendus, plus de public que d’intermitterands du spectacle, plus de lecteurs que de livres, un temps où les journaux avaient plus d’abonnés que de pages, où on laissait sa voiture ouverte, où le stationnement était gratuit, où l’on pouvait distinguer, les yeux fermés, le goût d’une fraise ou d’une tomate de celui d’un radis, un temps où l’avenir était plus lumineux que le passé et l’espoir plus grand, tellement plus grand, que la peur…
Jamais ils ne nous croiront ! Ils nous traiteront de menteurs, ils nous dénonceront à l’imam, ils nous bastonneront, ils nous lapideront !

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